Le fabuleux destin de Christophe Migeon



En juin 2010, il a remis le couvert en compagnie de Sandrine Mercier, animatrice pendant longtemps sur France-Inter d'une émission sur les voyages et aujourd'hui sur RFI et Michel Fonovich, auteur de guides de voyage. Le bébé est un bimestriel bien léché de 100 pages sur le voyage bien évidemment, au ton décalé : A/R (pour Aller-Retour). www.ar-mag.fr
CÔTÉ LIVRES
Il commence par publier chez Glénat deux récits de voyage en novembre 2007 : « Le Tour des Annapurnas » et « la traversée de la Cordillère Blanche ». Avec ses collègues de Roadbook, il écrit chez le même éditeur « Les plus grands treks du monde » publié en novembre 2008.








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LE FABULEUX DESTIN DE CHRISTOPHE MIGEON


Il nait à Tours dans la seconde moitié du XXe siècle, 100 ans exactement après l'assassinat d'Abraham Lincoln (à 2 jours près, on va pas chipoter), ce qui laisse déjà augurer la dimension historique du personnage. Précoce et ouvert sur le monde, il commence à lire le journal de Mickey dès l'âge de 9 ans, mais catastrophe, le 15 novembre 1975, il se prend le bas de pantalon dans la chaîne de son vélo. C'est la fin brutale d'une enfance heureuse et sans tâche. A force de courage et de ténacité, il surmonte pourtant cette épreuve et parvient à conclure de brillantes études de commerce.


Au sortir de l'ESC Toulouse, Christophe préfère se détourner d'une carrière toute tracée de grand patron du CAC 40 (le cigare lui donne vite mal à la tête) pour devenir guide accompagnateur pour le tour-opérateur Désert. Pendant 3 ans, il accompagne de petits groupes de trekkeurs au Sahara, leur fait rencontrer des hommes bleus et des chameaux beiges. Jusqu'à ce que Saddam Hussein décide d'envahir le Koweït (sans même passer un coup de fil à Christophe pour le prévenir), expédiant d'un coup tout le secteur du tourisme d'aventure dans le marasme et Christophe sur les listes de l'ANPE. De tempérament rancunier, Christophe financera une grande partie de la campagne présidentielle de Georges W. Bush, qui en 2002 lancera l'opération Iraqi freedom afin de se saisir de Saddam et le pendre enfin haut et court le 30 décembre 2006. En attendant, fini les dunes et les méharées, il ne restait plus à notre héros qu'à retrouver son diplôme de l'ESC et apprendre à faire proprement un nœud de cravate. Les recruteurs ont tôt fait de repérer chez lui un goût prononcé pour la mode féminine, et il devient bientôt acheteur de lingerie pour la chaîne de magasins C&A. Commence alors une longue et morne période d'ennui où il traîne tristement son costume gris souris de Hilton en Sheraton. Ses fréquents voyages en Extrême-Orient finissent de ruiner l'industrie textile française au profit des petits Chinois mais lui permettent tout de même d'accumuler un pactole de miles Air France.


Pour surnager dans cet océan de brassières, de gaines et de guêpières, Christophe Migeon décide d'apprendre la plongée sous-marine. A la sixième plongée, se sentant les mains vides, il prend avec lui un appareil photo sous-marin qui ne le quittera plus guère sauf pour quelques séjours chez le réparateur, l’eau ayant une étonnante tendance à vouloir rentrer dedans. Dans le même temps, il s’investit dans ce qui lui semble être le viatique indispensable à tout plongeur digne de ce nom : la biologie marine ou plus exactement l’étude des différentes bestioles susceptibles d’être rencontrées sous l’eau. Depuis 1992, 2 000 plongées lui ont permis de savoir vider son masque, faire convenablement son valsalva et accessoirement de commencer ses premières piges. Son premier article (sur les fonds sous-marins de Tasmanie) est publié en 1998 par le magazine Océans.


En 2002, l'occasion de pouvoir collaborer de temps à autre pour le magazine Terre Sauvage se présente soudain (encore des gros poutous à Ghislaine Bras-Guerri, alors chef du service photo). En moins de temps qu'il n'en faut à l'éjaculateur précoce pour prendre congé de Monica Belluci, Christophe dit adieu au monde merveilleux de l'entreprise pour tâcher de réaliser son rêve d'ado boutonneux : vivre du reportage.

www.ar-mag.fr
J'ai trouvé ce site sur le net (: http://www.widermag.com/creez-propre-carte-monde-pays-visites ) qui permet de colorer en rouge les pays où l'on a déjà été. C'est tout à fait ridicule, mais en même temps très amusant...
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